Vous rêvez de rejoindre le PSIG mais vous ne savez pas par où commencer ? Ce guide dévoile les étapes clés pour devenir gendarme dans cette unité d’élite de la gendarmerie. Conditions physiques, formation exigeante, carrière : on vous dit tout ce que personne ne vous explique vraiment.
Critères | PSIG Classique | PSIG Sabre |
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Création | Créés dans les années 1990 | 1er août 2016 (déploiement complet en 2018) |
Missions principales | Surveillance et intervention gendarmerie | Primo-intervention « Mass Killing » + missions standard |
Équipement spécifique | Gilets pare-balles standards, armes de service | Fusils HK G36, boucliers balistiques, VW Sharan géolocalisés |
Formation | Modules techniques intervention | Entraînements anti-terroristes spécifiques |
Délai d’intervention | Standard gendarmerie | Intervention <20 min sur tout le territoire |
Effectif par unité | 12 à 20 membres | 20 à 30 gendarmes |
Le PSIG, pour Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie, est une unité spécialisée créée dans les années 1990. Composée de gendarmes volontaires, elle dépend des groupements de gendarmerie départementale et agit sur tout le territoire.
Les gendarmes du PSIG interviennent quotidiennement dans des situations variées : contrôle de rassemblements, sécurisation de zones sensibles, traque des réseaux de délinquance. Leur réactivité s’adapte aux urgences locales, qu’il s’agisse d’un banal contrôle routier ou d’un débordement de manifestations.
Les gendarmes PSIG portent des gilets pare-balles standards et des armes réglementaires. Leur tenue inclut également des équipements tactiques permettant d’assurer leur protection lors des interventions en milieu urbain ou rural.
Le PSIG se distingue du GIGN par des missions plus généralistes et un recrutement interne simplifié. Les GIGN, eux, gèrent les crises majeures avec une sélection ultra-exigeante. Entre les deux, les PSIG Sabre forment une transition vers des opérations à risques élevés.
- Réussir un concours d’entrée à la gendarmerie (GAV, SOG ou OG)
- Avoir au moins 4 ans d’expérience professionnelle en unités opérationnelles
- Passer les tests de sélection interne (épreuves physiques et psychotechniques)
- Suivre la formation spécifique aux techniques d’intervention du PSIG
- Obtenir son affectation dans une unité PSIG selon les besoins de la gendarmerie
Envie de rejoindre le PSIG ? Première condition non négociable : être déjà gendarme. Pas de candidatures extérieures ici. Ensuite, il faut démontrer une forme olympique, car les missions demandent des jambes solides et des bras musclés. Le recrutement reste interne, donc préparez-vous à montrer patte blanche.
Les tests de sélection ressemblent à un marathon mental et physique. On y vérifie vos capacités à courir, sauter, soulever, mais aussi à prendre des décisions sous pression. Pas de calcul de probabilités, mais une réalité simple : soit vous passez, soit vous retentez plus tard. Aucun raccourci possible.
Après validation des tests, les nouveaux recrues suivent une formation intensive aux techniques d’intervention. Ce stage intensif forge les réflexes nécessaires pour gérer les situations complexes. Rien de théorique ici, que de la pratique.
L’affectation dans un PSIG dépend des besoins de la gendarmerie. Pas de choix géographique facile : on va où l’on vous envoie. L’engagement dure plusieurs années, le temps de bien ancrer les compétences acquises.
- Démontrer une excellente condition physique pour supporter les contraintes opérationnelles
- Maîtriser les techniques d’intervention et l’utilisation des armes réglementaires
- Adopter un comportement exemplaire dans les missions de surveillance et d’intervention
- Développer un esprit d’équipe pour fonctionner en unités soudées et réactives
Grade | Début de carrière | Milieu de carrière (10 ans) | Fin de carrière (25 ans) |
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Gendarme adjoint | 2 200 € brut + primes | 2 500 € brut + primes | 2 800 € brut + primes |
Mareschal des logis | 2 400 € brut + primes | 2 800 € brut + primes | 3 100 € brut + primes |
Officier gendarmerie | 3 000 € brut + primes | 4 000 € brut + primes | 5 500 € brut + primes |
Primes spécifiques : intervention, déplacement, risques, logement |
La vie au PSIG tourne autour de la routine opérationnelle. Patrouilles de surveillance, entraînements intensifs et interventions urgentes rythment les journées. Chaque sortie exige une disponibilité totale, qu’il s’agisse de mater des troubles à la sortie d’un stade ou de traquer des réseaux de délinquance.
Les perspectives évoluent avec l’ancienneté. Le passage au grade supérieur s’obtient après concours interne. Certains montent en grade pour devenir officier gendarmerie, d’autres bifurquent vers les unités spécialisées comme le GIGN. Rien n’est gravé dans le marbre, mais l’excellence paie.
Le statut de gendarme PSIG inclut des avantages concrets : primes d’intervention, indemnités de déplacement, et parfois logement de fonction pour les postes éloignés. Un package qui compense les contraintes d’une carrière pas comme les autres.
Les rares retours d’expérience soulignent un métier exigeant mais gratifiant. La pression est permanente, mais la satisfaction d’agir pour la sécurité vitale. Comme le résume un officier : « On dort jamais sur ses lauriers, mais chaque mission vaut son pesant d’adrénaline. »
Pas besoin de tourner autour du pot : pour rejoindre le PSIG gendarme, il faut déjà être dans la gendarmerie, tenir une montagne de tests physiques et mentaux, et avoir une faim de lion pour l’action. Si tu passes le cap, tu gagnes une carrière qui décolle et un statut d’élite. Alors, prêt à sauter le pas vers cette unité où chaque intervention compte vraiment ?